Les appartements en copropriété ont toujours la cote – mais Zurich ne caracole plus en tête

15.04.2025

En 2024, les personnes en quête d’un appartement en copropriété ont bénéficié d’une offre nettement plus abondante qu’en 2023. Avec près de 100 000 biens proposés en 2024, le marché suisse enregistre une hausse d’environ 19 % par rapport à l’année précédente. Malgré une baisse des taux d’intérêt de 1,25 point de pourcentage au total l’année dernière, la demande de propriétés par étages n’a pas augmenté, comme en témoigne l’allongement de la durée de parution des annonces. Cependant, la durée des annonces en 2024 révèle qu’à Zurich, les appartements ne se vendent plus aussi rapidement qu’auparavant. Telles sont les conclusions de la dernière Online Home Market Analysis.

La dernière édition de l’Online Home Market Analysis du portail immobilier ImmoScout24, en collaboration avec l’Association des propriétaires fonciers de Suisse ainsi qu’avec le Swiss Real Estate Institute, analyse les données d’annonce de appartements en copropriété pour l’année 2024. Les annonces évaluées proviennent de plusieurs portails immobiliers connus et englobent ainsi la majorité des annonces en ligne publiées en Suisse pendant la période de l’étude.

Une offre plus variée et des durées de parution plus étendues
De 2022 à 2024, le nombre d’annonces d’appartements en copropriété sur des plateformes telles qu’ImmoScout24 et Homegate a augmenté, passant de 70 000 à 100 000. Un coup d’œil dans le rétroviseur montre qu’un tel volume d’offres n’avait jamais été enregistré jusqu’à aujourd’hui. En 2023, la demande a permis d’absorber l’offre supplémentaire sans rallonger la durée de parution, mais ce n’est pas le cas en 2024. Ainsi, avec 16 000 annonces supplémentaires, les annonceurs d’appartements en copropriété ont dû attendre en moyenne 17 jours de plus que précédemment avant de pouvoir finaliser la vente et désactiver leur annonce. En 2024, un appartement en copropriété est resté en ligne en moyenne 92 jours à l’échelle nationale. Une durée de parution plus longue a été enregistrée pour la dernière fois entre juillet 2019 et juin 2020 (93 jours). Les variations en pourcentage des annonces et leur durée de parution en ligne montrent que la demande d’appartements en copropriété est restée stable tout au long de l’année écoulée.

Pour Martin Waeber, Managing Director Real Estate chez SMG Swiss Marketplace Group, l’évaluation actuelle démontre que des décisions aussi importantes que la réalisation d’un rêve immobilier demandent toujours du temps. « Dans un contexte de baisse des taux d’intérêt, il serait logique de s’attendre à une reprise de la demande de logements en propriété et donc à un raccourcissement de la durée de parution des annonces », explique l’expert immobilier.  L’expérience montre que les variations des taux d’intérêt n’ont un impact sur la demande de logements qu’après un certain délai. Par conséquent, tout effet tangible sur cette demande ne se manifestera probablement pas avant au moins cette année, estime M. Waeber. « Une offre étendue signifie davantage de choix, et c’est pourquoi il est essentiel pour les personnes à la recherche d’un logement de garder une vue d’ensemble. En revanche, l’offre fait face à une concurrence toujours plus forte. Une présentation attrayante et complète sur des plateformes immobilières pertinentes est désormais plus essentielle que jamais », poursuit M. Waeber.

Zurich n’est plus la ville avec la durée de parution des annonces la plus courte
En 2024, les vendeurs et vendeuses d’appartements en copropriété dans les huit régions ont dû patienter plus longtemps que l’année précédente. Pour la première fois en quatre ans, Zurich (67 jours, +11 jours) n’est plus en tête concernant la durée de parution des annonces et cède la place à la Suisse centrale (62 jours, +4 jours). La région lémanique se classe également en troisième position, avec une durée de parution des annonces inférieure à 70 jours (69 jours, +5 jours). Comme les années précédentes, les trois régions de la Suisse orientale (79 jours, +13 jours), de la Suisse du Nord-Ouest (81 jours, +12 jours) et de l’Espace Mittelland (85 jours, +14 jours) se situent dans la moyenne, bien que les durées de parution aient également augmenté de manière significative. Comme les années précédentes, c’est dans les deux régions Vaud/Valais (93 jours, +18 jours) et Tessin (168 jours, +37 jours) que les propriétaires doivent attendre le plus longtemps avant de trouver un acheteur ou au moins un nombre suffisant de personnes intéressées. En raison d’une hausse de 28 % de la durée de parution des annonces au Tessin, largement supérieure à la moyenne, l’écart avec les autres régions – et surtout avec la Suisse centrale, où les délais sont les plus courts – se creuse de près de moitié (+45 %).

Autant de régions avec une demande en hausse et en baisse
Pour chaque région, l’analyse des variations en pourcentage de la durée de parution et du volume des annonces permet de déduire la demande locale de logements en propriété. Dans la région lémanique, les annonces d’appartements en copropriété ont vu leur durée de parution augmenter de 7 %, tandis que le nombre d’annonces a progressé de 22 %. Cela indique une augmentation de la demande. Le Tessin, où la demande d’appartements en copropriété est la plus faible, offre un contraste saisissant. La demande de logements en propriété a évolué de manière contrastée dans les huit régions, avec des hausses dans certaines et des baisses dans d’autres. Cela met en évidence une demande globalement stable à l’échelle de la Suisse.

Selon Markus Meier, directeur de l’Association des propriétaires fonciers de Suisse, les prix élevés représentent un obstacle majeur à l’acquisition d’un logement en propriété, notamment pour les jeunes familles. « Le financement d’un logement en propriété reste un frein important », explique M. Meier. En théorie, une baisse des taux d’intérêt pourrait contribuer à une légère embellie de la situation, mais dans la pratique, son effet reste limité. Pour M. Meier, le principal défi n’est pas le taux hypothécaire actuel, mais la capacité à lever des capitaux et à répondre aux critères de viabilité. D’où la nécessité de mettre en place des actions spécifiques pour offrir aux générations futures la possibilité d’acquérir leur propre logement.

Pour Peter Ilg, directeur du Swiss Real Estate Institute, l’augmentation du nombre d’annonces d’appartements en copropriété l’année dernière, flirtant avec les 100 000 biens proposés, est particulièrement remarquable: « le nombre d’appartements en copropriété proposés, atteignant presque six chiffres, marque un record depuis le début de notre étude, il y a neuf ans. Compte tenu de la baisse des demandes de permis de construire en 2023 et 2024, on peut raisonnablement estimer que le nombre de nouveaux appartements en copropriété a baissé. Ainsi, l’offre considérablement élargie doit principalement provenir de la transformation de logements existants ». L’offre est restée soutenue depuis la période de taux élevés fin 2023, et les baisses des taux d’intérêt en 2024 ne peuvent pas expliquer une augmentation du nombre d’appartements proposés, car l’offre n’a guère réagi aux baisses précédentes.  

« En Suisse, les personnes nées entre 1946 et 1964 sont considérées comme des « baby-boomers ». Avec les premiers baby-boomers qui approchent des 80 ans, l’augmentation de l’offre d’appartements en copropriété pourrait être un premier signe que le changement démographique aura peu à peu un impact sur le marché de l’immobilier en copropriété », poursuit P. Ilg.

À propos de Online Home Market Analysis
L’Online Home Market Analysis est une étude semestrielle rendant compte en alternance de l’évolution de la durée de parution des annonces en ligne de maisons individuelles et d’appartements en copropriété. L’étude couvre les huit grandes régions de Suisse. Des analyses en profondeur sont effectuées sur les communes rurales ou les centres. L’étude renseigne sur l’évolution de l’offre et de la demande de logements privés en indiquant les divers segments de marché et les différences régionales. ImmoScout24 publie l’analyse en collaboration avec l’Association des propriétaires fonciers de Suisse ainsi qu’avec le Swiss Real Estate Institute de la Haute école d’économie de Zurich (HWZ).

Fabian Korn
Communications Manager, SMG Swiss Marketplace Group

[email protected]
+41 44 711 86 29

Prof. Dr. Peter Ilg
Directeur de l’institut, Swiss Real Estate Institute

[email protected]
+41 43 322 26 84

Adrian Spiess
Volkswirtschafter, APF Suisse

[email protected]
+41 44 254 90 29

Marta Andreoni

Head of Design for Automotive

Introduce yourself and your role at SMG

I’m Marta Andreoni, Head of Design at SMG Automotive. I lead the design and UX writing team shaping AutoScout24 user experience. 

In my role, I wear many hats. My main focus is ensuring we stay true to our vision “simplifying people’s lives and connecting humans through innovative digital platforms” and our brand promise, “make it happen”. I challenge my team to think user-first, push for innovation, ease of use for our customers and make forward-thinking decisions, even within business and technological constraints.

 A big part of my role is supporting each designer’s growth, motivation, and career development. Through one-on-one coaching, mentoring, group work, and projects, I help my colleagues set and achieve their goals while fostering new learning opportunities.

What helps you feel empowered and confident in your role?

If I had to mention one thing I would say “being proactive” has been key to feeling more empowered. I enjoy solving problems, so when issues or opportunities arise, be it in the product, market or the team, I get curious and I proactively investigate the reasons and try to bring inputs to be discussed with others, this makes me feel I can be part of the process or solution and my point of view is going to be taken seriously. My optimism also plays a role, giving me confidence that even the most complex challenges can be solved. 

Besides, having trust from other managers and colleagues makes me feel in a safe environment where I can take ownership on topics I’m passionate about. 

What’s one thing SMG does well in fostering an inclusive workplace? What more can be done to amplify and support different perspectives in the workplace?

In my experience, we strive for balancing top-down and bottom-up inputs, ensuring employees can influence product directions, processes, and culture. People are approachable, and our strong feedback culture helps voices be heard. Across SMG, initiatives like regular People & Culture Surveys, topic guilds, and events in our locations across the world foster open exchange and mutual learning.

That said, I’ve noticed that quieter voices sometimes get less space, or interacting with top management can feel intimidating, especially when giving critical feedback. To make participation more inclusive, we could apply more facilitation and group work techniques like structured turn-taking, written input, and smaller group discussions – ensuring everyone, regardless of confidence level, seniority or personality, feels comfortable contributing. 

Design is often about seeing the world differently. How do unique perspectives contribute to more innovative, inclusive, or impactful design?

Design is about understanding diverse user personas and perspectives to create solutions that truly meet their needs or create new opportunities. I believe in the power of collaboration to shape user experiences – bringing together different disciplines, backgrounds, and lived experiences helps challenge assumptions, uncover blind spots, and drive more inclusive, innovative, and impactful solutions.

Looking back on your career, what’s one lesson or piece of advice you wish you had known earlier as a leader in design?

There are three things no one really prepares you for as a design leader: dealing with constant change, facing failure and handling emotions at work. These topics aren’t talked about much until you face them. I was lucky to learn from others’ experiences, but much of it came through my own.

One thing I wish I had understood earlier is the power of emotional intelligence, my job is no longer about the content and the design, it is about people. Self-awareness, not just of your own emotions, but also how others feel and react, can be the difference between conflict and harmony, frustration and clarity. The more I grow as a leader and designer, the more I realise that design isn’t just about doing the design job, delivering solutions on the market: it’s about navigating people, their emotions, and making change more acceptable and transforming issues into opportunities, both within the organisation and through great products.

 

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