Vendre un logement en propriété ? En agglomération, foncez. À la campagne, patience

20.04.2023

En 2022, pour acheter un logement en propriété, il fallait être le plus rapide et accepter d’avoir encore moins de choix qu’en 2021. Autrement dit : les logements en propriété se vendaient à nouveau plus facilement, et notamment dans les agglomérations. Dans de nombreuses régions rurales en revanche, la demande a encore baissé par rapport à l’année précédente. Au total, le nombre d’annonces de logements en propriété a baissé de 5 % l’année dernière. La durée moyenne de parution des annonces a elle aussi perdu 9 %. Ces deux facteurs combinés donnent lieu à une demande plus élevée qu’il y a un an. Une tendance surprenante, car les intérêts ont nettement augmenté pendant cette période, tandis que le télétravail a reculé.

Zurich, le 20 avril 2023 – La dernière édition de l’Online Home Market Analysis réalisée par les portails immobiliers Homegate et ImmoScout24 en collaboration avec le Swiss Real Estate Institute (SwissREI) étudie les données relatives aux annonces de logements en propriété pour l’année 2022. Les annonces évaluées proviennent de plusieurs portails immobiliers en Suisse, et regroupent ainsi la majorité de toutes les annonces en ligne pour la période de l’étude.

Le nombre et la durée de parution des annonces reculent
Tandis que la durée de parution des annonces de logements en propriété oscillait autour de 80 jours pendant la pandémie de Covid-19, elle est désormais redescendue à 77 jours à l’échelle de la Suisse en 2022. En parallèle, l’offre a perdu 5 %, pour passer à quelque 70 000 biens. La combinaison de ces deux valeurs montre que la demande pour les logements en propriété a augmenté en 2022 à travers toute la Suisse.

Pour Martin Waeber, Managing Director Real Estate de SMG Swiss Marketplace Group, les résultats de la dernière analyse démontrent la solidité du marché immobilier suisse : « La propriété immobilière est et reste un bien convoité, mais rare en Suisse. En effet, malgré les coûts de financement nettement plus élevés l’année dernière, les logements en propriété se sont vendus encore plus vite que l’année précédente ». À l’exception des régions du Tessin et de Genève, la durée de parution des annonces de logements en propriété a diminué, parfois nettement, dans la majorité des régions étudiées. « Ce constat démontre d’une part la constance, voire la hausse de la demande pour les logements en propriété. D’autre part, les plateformes immobilières telles que Homegate et ImmoScout24 constituent la meilleure manière possible de ne manquer aucune offre dans ce marché compétitif, et de conserver une avance souvent essentielle », poursuit M. Waeber.

Les durées de parution des annonces s’équilibrent dans les régions, à l’exception du Tessin
Si l’on observe les différentes régions de Suisse, la durée de parution des annonces a baissé l’année dernière. En d’autres termes, le marché immobilier suisse s’équilibre en ce qui concerne la vente de logements en propriété. C’est une nouvelle fois la région de Zurich qui enregistre les ventes les plus rapides des logements en propriété, avec un délai de 43 jours. Cette valeur est la même qu’en 2021. Dans six autres régions, la durée de parution a même reculé de 5 à 17 %. Ce n’est pas le cas à Genève, où cette durée moyenne a affiché une légère augmentation de 2 %. Le Tessin suit à nouveau une tendance différente des autres régions. Ici, la durée de parution des annonces, qui était déjà la plus longue, s’est encore nettement prolongée de 7 % l’année dernière.

Hausse quasi-généralisée de la demande pour les logements en propriété
La combinaison des modifications au niveau des durées de publication des annonces et du nombre d’annonces permet de tirer des conclusions sur la demande dans toute la Suisse et dans les différentes régions. Ainsi, la région de Zurich a enregistré une augmentation de 13 % du nombre d’annonces par rapport à l’année précédente. Étant donné que la ville de Zurich n’a pas connu une telle augmentation de la durée de parution des annonces (et au contraire, une stagnation entre 2021 et 2023) malgré cet élargissement de l’offre, on peut en déduire que la demande pour les logements en propriété a augmenté dans cette région.

La même tendance se dessine aussi dans les autres régions de Suisse, à une exception près (le Tessin) : en 2022, elles ont toutes enregistré une combinaison de durée de parution et de nombre d’annonces qui laisse supposer une augmentation de la demande. Au Tessin, en revanche, les annonces sont restées en ligne neuf jours de plus jusqu’à leur vente l’année dernière, pour un volume d’offre quasiment inchangé. On peut donc en déduire que la demande a baissé dans cette région.

Une tendance nettement plus marquée dans les agglomérations que dans les communes rurales
Les différences de demande pour les logements en propriété ne se montrent pas seulement au niveau des régions, mais aussi clairement lorsque l’on compare les types de communes : tandis que dans la première couronne des agglomérations (« communes suburbaines »), sept des huit régions étudiées montrent une hausse de la demande pour les logements en propriété, on observe en revanche fréquemment une perte de vitesse dans les « communes pendulaires rurales ». Les communes rurales des régions Espace Mittelland et du Tessin sont particulièrement affectées par la baisse de la demande. Seules les régions de Zurich et de Suisse centrale enregistrent des hausses. La situation est très différente pour les communes suburbaines : ici, c’est uniquement au Tessin que la demande a aussi légèrement baissé dans les agglomérations.

Peter Ilg, directeur du Swiss Real Estate Institute, est surpris de la rapidité à laquelle les marchés immobiliers sont « revenus à la normale » après la pandémie de Covid-19 : « Pendant la pandémie, on a souvent affirmé qu’une tendance irréversible vers un nouveau monde du travail s’était mise en marche. Mais un an plus tard, nous voyons déjà que ce n’est plus guère le cas. La plupart des entreprises, et surtout les petites, ont déjà nettement réduit le télétravail. Cette tendance se reflète également dans l’évolution de la demande pour les logements en propriété : les communes rurales sont à nouveau moins demandées, tandis que celles situées autour des centres-villes le sont beaucoup plus ».

Fabian Korn
Communications Manager

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Prof. Dr. Peter Ilg
Directeur du Swiss Real Estate Institute

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+41 43 322 26 84

Marta Andreoni

Head of Design for Automotive

Introduce yourself and your role at SMG

I’m Marta Andreoni, Head of Design at SMG Automotive. I lead the design and UX writing team shaping AutoScout24 user experience. 

In my role, I wear many hats. My main focus is ensuring we stay true to our vision “simplifying people’s lives and connecting humans through innovative digital platforms” and our brand promise, “make it happen”. I challenge my team to think user-first, push for innovation, ease of use for our customers and make forward-thinking decisions, even within business and technological constraints.

 A big part of my role is supporting each designer’s growth, motivation, and career development. Through one-on-one coaching, mentoring, group work, and projects, I help my colleagues set and achieve their goals while fostering new learning opportunities.

What helps you feel empowered and confident in your role?

If I had to mention one thing I would say “being proactive” has been key to feeling more empowered. I enjoy solving problems, so when issues or opportunities arise, be it in the product, market or the team, I get curious and I proactively investigate the reasons and try to bring inputs to be discussed with others, this makes me feel I can be part of the process or solution and my point of view is going to be taken seriously. My optimism also plays a role, giving me confidence that even the most complex challenges can be solved. 

Besides, having trust from other managers and colleagues makes me feel in a safe environment where I can take ownership on topics I’m passionate about. 

What’s one thing SMG does well in fostering an inclusive workplace? What more can be done to amplify and support different perspectives in the workplace?

In my experience, we strive for balancing top-down and bottom-up inputs, ensuring employees can influence product directions, processes, and culture. People are approachable, and our strong feedback culture helps voices be heard. Across SMG, initiatives like regular People & Culture Surveys, topic guilds, and events in our locations across the world foster open exchange and mutual learning.

That said, I’ve noticed that quieter voices sometimes get less space, or interacting with top management can feel intimidating, especially when giving critical feedback. To make participation more inclusive, we could apply more facilitation and group work techniques like structured turn-taking, written input, and smaller group discussions – ensuring everyone, regardless of confidence level, seniority or personality, feels comfortable contributing. 

Design is often about seeing the world differently. How do unique perspectives contribute to more innovative, inclusive, or impactful design?

Design is about understanding diverse user personas and perspectives to create solutions that truly meet their needs or create new opportunities. I believe in the power of collaboration to shape user experiences – bringing together different disciplines, backgrounds, and lived experiences helps challenge assumptions, uncover blind spots, and drive more inclusive, innovative, and impactful solutions.

Looking back on your career, what’s one lesson or piece of advice you wish you had known earlier as a leader in design?

There are three things no one really prepares you for as a design leader: dealing with constant change, facing failure and handling emotions at work. These topics aren’t talked about much until you face them. I was lucky to learn from others’ experiences, but much of it came through my own.

One thing I wish I had understood earlier is the power of emotional intelligence, my job is no longer about the content and the design, it is about people. Self-awareness, not just of your own emotions, but also how others feel and react, can be the difference between conflict and harmony, frustration and clarity. The more I grow as a leader and designer, the more I realise that design isn’t just about doing the design job, delivering solutions on the market: it’s about navigating people, their emotions, and making change more acceptable and transforming issues into opportunities, both within the organisation and through great products.

 

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