La demande d’appartements en copropriété dépend fortement de la région et du prix

08.05.2022

La demande d’appartements en copropriété a baissé en Suisse en 2021. En effet, bien que le nombre d’appartements en copropriété proposés en ligne dans l’ensemble du pays ait diminué de près de 20% l’année dernière par rapport à 2020, la durée moyenne de publication des annonces a dans le même temps augmenté d’un jour. En revanche, la dernière Online Home Market Analysis a révélé une demande croissante de logements en copropriété dans les régions de Suisse centrale, de Suisse du Nord-Ouest et de Zurich, ainsi que pour les biens onéreux dans six des huit villes analysées.

Zurich, 8 mai 2022 – La dernière édition de l’Online Home Market Analysis du portail immobilier Homegate et du Swiss Real Estate Institute (SwissREI) étudie les données relatives aux annonces portant sur des appartements en copropriété publiées en 2020 et 2021. Les annonces analysées proviennent des quatre principaux portails Internet suisses et regroupent environ 85% de toutes les annonces en ligne pendant la période étudiée.

Pour Martin Waeber, Managing Director Real Estate, SMG Swiss Marketplace Group, la dernière Online Home Market Analysis révèle à quel point le marché suisse des appartements en copropriété est hétérogène: «Au total, la demande d’appartements en copropriété a évolué de manière un peu moins dynamique l’année dernière dans toute la Suisse en raison du coronavirus. Toutefois, certains segments de marché ont enregistré une forte demande l’année dernière, notamment dans les villes». Ainsi, dans les villes analysées, la durée moyenne de publication des annonces s’est nettement allongée dans le segment des prix bas, alors qu’elle est restée quasiment inchangée dans le segment des prix élevés en dépit d’une augmentation du nombre d’annonces. «Pendant la pandémie de Covid-19, comme pour le marché des appartements locatifs, les gens ont privilégié les biens plus grands et plus chers au détriment des plus petits et des moins chers sur le marché des appartements en copropriété», résume Martin Waeber à propos des résultats de l’étude.

Des annonces publiées pendant plus longtemps malgré une offre plus restreinte
L’allongement significatif de la durée moyenne de publication des annonces d’appartements en copropriété de 61 à 84 jours en 2020 par rapport à 2019, en raison de la pandémie de Covid-19, s’est confirmé à un niveau élevé en 2021, avec 85 jours. Comparativement, la durée de publication des annonces pour les maisons individuelles, qui était de 61 jours en 2019, est revenue à son niveau d’avant la pandémie.

En revanche, dans toute la Suisse, le nombre d’appartements en copropriété proposés en ligne en 2021 est inférieur d’environ 20% à celui de l’année précédente. Avec une telle diminution de l’offre, on pourrait s’attendre à ce que la durée moyenne des annonces se réduise en conséquence. Or, le fait que celle-ci ne se soit pas raccourcie, mais qu’elle se soit même légèrement allongée, témoigne d’une baisse de la demande d’appartements en copropriété dans toute la Suisse pour 2021.

Peter Ilg, directeur de l’institut SwissREI, attribue cette baisse de la demande d’appartements en copropriété à plusieurs raisons: «Les prix des appartements en copropriété en Suisse ont augmenté en moyenne de plus de 8% en 2021. Il s’agit là de la plus forte augmentation des prix depuis dix ans. Une telle hausse significative des prix devrait avoir eu un effet modérateur sur la demande en général. On ne constate plus de hausse de la demande que dans certaines régions et dans certains segments haut de gamme, où les acheteurs ont probablement pu profiter davantage d’héritages anticipés». Ce constat peut par exemple être déduit de la répartition de la fortune imposable et des acheteurs d’appartements en copropriété par classe d’âge (voir à ce sujet l’étude «Immobilier en Suisse» pour 2022 de Raiffeisen Economic Research). Ainsi, la catégorie des plus de 54 ans dans le canton de Zurich dispose de la moitié de la fortune imposable, alors que sur l’ensemble de la Suisse, la majorité des acheteurs d’un appartement en copropriété ont moins de 55 ans, poursuit Ilg.

Des différences régionales plus marquées concernant la durée de publication des annonces
Au niveau régional, les différences de durée de publication des annonces dans les huit grandes régions étudiées se sont encore accentuées en 2021. Dans la région de Zurich, où la durée de publication des annonces est la plus courte de Suisse pour les vendeurs et vendeuses, celle-ci a nettement diminué d’un quart pour atteindre 43 jours seulement (moins 14 jours). En revanche, dans les deux régions présentant les durées moyennes les plus longues de publication des annonces pour les appartements en copropriété, elles ont continué à augmenter de manière significative, d’environ 22% chacune; la région Vaud/Valais a enregistré une hausse de 18 à 98 jours, le Tessin de 25 à 139 jours.

Cependant, c’est la région de Suisse centrale qui a connu la plus forte réduction de la durée de publication des annonces en valeur absolue. Après une baisse de 19 jours (-27%) pour 2021, cette région enregistre désormais, avec 51 jours, la deuxième durée de publication des annonces la plus courte des huit régions étudiées, juste après la région de Zurich. La région de Genève, quant à elle, qui présentait encore en 2020 la durée de publication des annonces la plus courte de Suisse avec 52 jours, est reléguée à la troisième place en 2021 après une augmentation de 12% (plus 6 jours).

Une demande en hausse seulement dans trois des huit régions analysées
La combinaison de la modification de la durée de publication des annonces et de la modification du nombre d’annonces permet de tirer des conclusions sur l’évolution de la demande dans les régions analysées. On constate ainsi, dans les trois régions du Tessin, de Vaud/Valais et de Genève, un allongement parfois important de la durée de publication des annonces pour l’année 2021, malgré une offre plus restreinte (c’est-à-dire un recul du nombre d’annonces), et donc une baisse de la demande d’appartements en copropriété. Pour les trois régions de Suisse centrale, de Suisse du Nord-Ouest et de Zurich, on observe par contre une augmentation de la demande (recul plus important en pourcentage pour la durée de publication des annonces que pour le nombre d’annonces). Les deux autres régions (Suisse orientale et Espace Mittelland) affichent une demande constante pour 2021.

Demande croissante pour les appartements en ville, notamment dans le segment de prix supérieur
En plus des huit régions, l’Online Home Market Analysis examine également huit villes suisses. En regardant de plus près le segment de prix et en analysant la demande d’appartements en copropriété, nous constatons que cette dernière a particulièrement augmenté à Bâle, Lausanne, Genève et Lugano. Et ce, aussi bien dans le segment de prix élevé (CHF 1,5 million à CHF 3,0 millions) que dans le segment de prix bas (CHF 0,3 million à CHF 0,5 million). Dans le segment de prix élevé, la demande a globalement augmenté dans six des huit villes analysées – outre Bâle, Lausanne, Genève, mais aussi Saint-Gall et Lucerne – alors que dans le segment de prix bas, les quatre villes restantes ont enregistré une demande stable ou en baisse. Cette demande accrue dans le segment de prix élevé se présente de manière très différente selon les villes: alors qu’à Bâle, c’est surtout la baisse de la durée de publication des annonces qui a entraîné une hausse de la demande, à Genève, c’est une augmentation nettement plus importante de l’offre de biens immobiliers par rapport à la durée de publication des annonces qui a conduit à cette conclusion.

Fabian Korn
Communications Manager

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À propos de Online Home Market Analysis (OHMA)
L’OHMA est une étude semestrielle rendant compte en alternance de l’évolution de la durée de parution des annonces de maisons individuelles et d’appartements en PPE sur les principales plateformes en ligne dédiées en Suisse. L’étude couvre les huit grandes régions de Suisse. Des analyses en profondeur sont effectuées sur les communes rurales ou les centres. L’étude renseigne sur l’évolution de l’offre et de la demande de logements privés en indiquant les divers segments de marché et les différences régionales.

Homegate publie l’analyse en coopération avec le Swiss Real Estate Institute de la Haute école d’économie de Zurich (HWZ).

Marta Andreoni

Head of Design for Automotive

Introduce yourself and your role at SMG

I’m Marta Andreoni, Head of Design at SMG Automotive. I lead the design and UX writing team shaping AutoScout24 user experience. 

In my role, I wear many hats. My main focus is ensuring we stay true to our vision “simplifying people’s lives and connecting humans through innovative digital platforms” and our brand promise, “make it happen”. I challenge my team to think user-first, push for innovation, ease of use for our customers and make forward-thinking decisions, even within business and technological constraints.

 A big part of my role is supporting each designer’s growth, motivation, and career development. Through one-on-one coaching, mentoring, group work, and projects, I help my colleagues set and achieve their goals while fostering new learning opportunities.

What helps you feel empowered and confident in your role?

If I had to mention one thing I would say “being proactive” has been key to feeling more empowered. I enjoy solving problems, so when issues or opportunities arise, be it in the product, market or the team, I get curious and I proactively investigate the reasons and try to bring inputs to be discussed with others, this makes me feel I can be part of the process or solution and my point of view is going to be taken seriously. My optimism also plays a role, giving me confidence that even the most complex challenges can be solved. 

Besides, having trust from other managers and colleagues makes me feel in a safe environment where I can take ownership on topics I’m passionate about. 

What’s one thing SMG does well in fostering an inclusive workplace? What more can be done to amplify and support different perspectives in the workplace?

In my experience, we strive for balancing top-down and bottom-up inputs, ensuring employees can influence product directions, processes, and culture. People are approachable, and our strong feedback culture helps voices be heard. Across SMG, initiatives like regular People & Culture Surveys, topic guilds, and events in our locations across the world foster open exchange and mutual learning.

That said, I’ve noticed that quieter voices sometimes get less space, or interacting with top management can feel intimidating, especially when giving critical feedback. To make participation more inclusive, we could apply more facilitation and group work techniques like structured turn-taking, written input, and smaller group discussions – ensuring everyone, regardless of confidence level, seniority or personality, feels comfortable contributing. 

Design is often about seeing the world differently. How do unique perspectives contribute to more innovative, inclusive, or impactful design?

Design is about understanding diverse user personas and perspectives to create solutions that truly meet their needs or create new opportunities. I believe in the power of collaboration to shape user experiences – bringing together different disciplines, backgrounds, and lived experiences helps challenge assumptions, uncover blind spots, and drive more inclusive, innovative, and impactful solutions.

Looking back on your career, what’s one lesson or piece of advice you wish you had known earlier as a leader in design?

There are three things no one really prepares you for as a design leader: dealing with constant change, facing failure and handling emotions at work. These topics aren’t talked about much until you face them. I was lucky to learn from others’ experiences, but much of it came through my own.

One thing I wish I had understood earlier is the power of emotional intelligence, my job is no longer about the content and the design, it is about people. Self-awareness, not just of your own emotions, but also how others feel and react, can be the difference between conflict and harmony, frustration and clarity. The more I grow as a leader and designer, the more I realise that design isn’t just about doing the design job, delivering solutions on the market: it’s about navigating people, their emotions, and making change more acceptable and transforming issues into opportunities, both within the organisation and through great products.

 

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